Le choix du mode de culture, de la zone géographique, ainsi que de la biodiversité présente peu faire évoluer cette liste de manière importante ainsi que la résilience de celui-ci face au développement d’une population de ravageur.
La liste des ravageurs pouvant être nuisible à la culture du chanvre n’est pas exhaustive. Cependant cet article traitera des ravageurs qui sont les plus communément rencontrés dans la culture du chanvre (thrips, aleurodes, pucerons, acariens, noctuelles).
L’idée de la lutte intégrée est d’organiser une stratégie de lutte efficace contre ces différents ravageurs en trouvant un équilibre entre ravageurs et auxiliaires afin que la présence de ceux-ci ne soient pas préjudiciable à la culture du chanvre.
Le recours à des traitements phytosanitaire, même « Bio » est relégué en seconde intention, mais peut toujours être envisagé dans le cas où la stratégie mise en place est en échec ou que le cout de la lutte PBI devient trop important.
La prophylaxie consiste donc à organiser la surveillance par des moyens qui permettent l’identification des ravageurs présent dans la zone de culture afin de mettre en place une stratégie efficiente et de limiter l’impact néfaste de ceux-ci (trop forte pression, perte de rendement, installation de pathogènes, vecteur de pathogènes…)
Le piégeage est l’une des mesures prophylactiques qui permets soit la détection mais aussi la confusion sexuelle de part l’introduction de certaines hormones.